Advertisement

Main Ad

Que stipuler sur la maîtrise de l’idéologue ?

 Écrire, ce n’est ni mentir à soi-même pour satisfaire le lecteur ni prétendre avoir des certitudes et trahir les gens. D’abord, pour inaugurer l’éclaircissement de mes assertions, paraît-il, mesdames et messieurs, que les connaissances intuitives et initiales de mes pamphlets vous échappent à chaque fois. Par contre, si nous remettons en question ce que j’écris, il y a ceux-ci qui m’accusent d’athéisme et ne constatent pas que l’existence divine ne cesse d’être fort défendue, mais d’un point de vue déiste, c’est-à-dire : irréligieux mais spirituel. Les religions, après avoir épluché pas mal de feuilles, concernant les fondements sur lesquels se repose l’histoire, la psychologie des uns et des autres, vérités et mythes, j’en conclus que le premier homme qui s’est mis en soumission n’avait ni la foi ni l’esprit des fidèles réalistes. Nous sommes venus au monde pour vivre comme il est. On n’a de droit qu’à l’imitation, faire part des morales du groupe, penser de la même manière avec ses collègues et se limiter aux lois, à la constitution et tout hériter de nos ancêtres ; la langue, comment se coiffer, qui vénérer, ne prier que de façon précise, rentrer aux toilettes du même pied. S’agit-il de la vie ou du congrès ? Somme toute, Si vous pénétrez un véritable œil sur ce que je compose au fond de mes écrits, vous verrez que je ne suis pas un prophète appelant les citoyens à croire en moi. Je n’ai nullement de prophétie. Je sais que nous n’avons eu aucun fait précis sur les énigmes de la planète-terre, mais quand je vois des plaisanteries qu’un grand nombre d’hommes sanctifient, je critique, je n’hésite pas de défendre les vertus contre le vent qui les condamne et s’il s’avère que j’ai d’intérêts, c’est d’éclairer les ténèbres, la raison et que j’appelle à l’examination des questionnements, aux délibérations et à l’échange des opinions. Il n’y a que vos dieux, prophètes et le reste du monde qui vous racontent des bobards. Moi, je les mitraille, espérant que ces climats désolés, où raisonner et avoir des idées encourage les peuples à s’entretuer entre eux, se closent-ils par l’espoir que la vie puisse, après tant d’années que des penseurs combattaient, nous rapprocher de l’éthique juste en dépit de nos désaccords et en fasse des chemins vers le meilleur pour cet océan sur lequel s’élève la clameur des armes. Si un jour le peuple est destiné à s’armer, remplissez le monde de livres, de littérature et de poésie. Les plumes ne tueront personne.”

— M.