Les trajets tragiques nous rongent les rangs ! En cet accident triste, le ciel se lance dans la déception et comme si nos quartiers s’illuminent et nous tiennent à cœur la couleur noire et les couloirs qui se mettent en colère. Je vis dans une toute petite ville à l'ouest de l'Algérie. Le miracle se repasse. Peu à peu, une découverte d’une foule têtue se réapparaisse.
Notre destin s’éteint, nos bougies se rougissent, les larmes sur les joues de quelque uns. C’est la misère sur les visages. S’habiller en costume bleu ou coloré veut brièvement dire : insulter l’individu qui meurt. Rendre le meurtrier sa fête des funérailles. Réaliser les condoléances en pleine franchise. Ça fait un mois de cette rupture, un surnom s’en part très tôt.
Le silence que coutoie les fennecs de notre patrie partent sans bruit. C’était là le fantôme des coques, le loup ragé. Aux fronts de ce matin, nous recevons un télégramme qui déclare le départ indésirable d’un des nôtres. Douloureusement, cela ne marque pas une date lointaine et longue que son père a prié ses derniers secours. C’est pour une raison unique et absolue qu’il a mis les pieds sur sa maison.
Ouchene est une ferme voisine, ses arbres et les routes qu’elle porte se voient de nos territoires ensoleillés. Quelqu’un et plusieurs nous laissent enlacés presque autant. Nos citoyens s’excusent, la crise bouleverse tous. Un drame qui se rapproche, une fin morbide nous pousse à prendre le risque de vivre ou se saouler dans sa chambre mesquine, l’homme d’automne, le pauvre, l’irrationnel. »
— M.