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L’exil de l’étranger - un poème.

J’ai en soi, une lassitude profonde,

Qui est, méchamment, inexplorée,

En moi, il y a la rive sans ondes,

L’exil de l’étranger,

Je suis la nostalgie des odes,

J’hume le cafard des effrayés,

Je suis l’arbre qui délogea ses sondes,

Le jour qu’on m’a dépouillé l’abri.

Loin de cette enveloppe d’un homme,

Je fais le toit du réfugié,

J’incarne hors norme,

Dans le tournant le plus brodé.

En dépit de l’aube d’été,

L’ombre de la noirceur me congèle,

Certes, les océans m’ont-ils dicté,

Que malgré mes flammèches, je persisterai une allégresse qui s’enroule. 

-M.